Depuis que l’UNESCO a reçu le mandat de la PAIX de la part des Nations Unies en 1946, au sortir de la 2nde guerre mondiale, l’organisation n’a cessé de jouer un rôle de leadership mondial pour militer et travailler en faveur de la paix afin de l’asseoir dans les cœurs et les esprits des Hommes et la consolider là où les communautés la chérissent parce que l’enracinée dans les mœurs.
L’organisation continue de travailler l’amélioration des conditions de vie de l’Homme à travers l’éducation et la démocratisation du savoir.
À Travers l’édification des passerelles entre les peuples désormais vus comme des entités, certes avec des parcours spécifiques mais des entités toutes issues des mélanges et des croisements de parcours, les unes enrichissant les autres et réciproquement.
Mais aussi, à travers la valorisation des sciences avec une primauté accordée à la recherche appliquée dans le but d’impacter les vies et les regards des terriens non seulement sur leur planète mais aussi leurs modes de vie.
L’UNESCO, malgré tout, a su mener à bien et avec professionnalisme sa mission, ses missions ; elle a su se renouveler, s’adapter aux situations les plus inédites en mobilisant convenablement ses ressources parce que déterminée à changer les cours de choses rejetant ainsi tout fatalisme.
L’organisation dont le sérieux de ses actions n’a jamais été remis en cause pendant ses 75 ans d’existence est plus que jamais déterminée à mettre en place un « nouveau contrat pour l’éducation », combattre l’ignorance et l’intolérance sous toutes ses formes et à prôner le dialogue interculturel et le vivre ensemble devenu une nécessité, une mission cardinale.
La commission nationale dont je suis le Président reste de la partie et va continuer à jouer sa partition dans la quête de la paix, la lutte contre l’ignorance, les préjugés, le mépris envers les cultures qui proposent un autre regard sur le monde.
Servir l’Homme n’est guère seulement un slogan mais une façon de vivre.
Depuis sa création, l’UNESCO n’a cessé de plaider pour un monde pacifique où l'Éducation, la Culture et les Sciences véhiculent des valeurs communes pour l’apaisement des esprits et le dialogue interculturel et jouent un rôle de leviers de développement socioéconomique.
Durant toutes ces décennies, l’UNESCO a su se réinventer, adapter ses méthodes, renforcer les capacités de ceux qui portent sa vision et multiplier les actions en faveur de ses États membres et des plus vulnérables.
L’UNESCO s’appuie sur ses antennes et directions régionales de par le monde pour semer les graines d’un monde qui se développe en même temps malgré des réalités qui diffèrent et les commissions nationales restent des appuis non négligeables pour cette cause noble.
En dépit des moyens mis à la disposition des acteurs et partenaires de l’UNESCO, la Commission Nationale UNESCO de Djibouti continue de faire rayonner les idées de tolérance, de respect de la diversité, du développement du capital humain de l’UNESCO.
La Commission Nationale UNESCO, à travers son Secrétaire Général, invite tous ceux qui ont comme idéal la Promotion de la Paix, la Promotion et le Rayonnement de la Culture, la Lutte contre l’ignorance et le développement des Sciences, à venir rejoindre ses membres pour un monde plus développé, plus juste où chaque être humain est respecté et ses actions appréciées à leur juste valeur.
Arrêté de creation
Arrêté n°2002-0487/PR/MENES portant création d’une Commission Nationale pour l’Education, les Sciences & la Culture (CNESC)
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DU GOUVERNEMENT
VU La constitution de la République de Djibouti en date du 15 septembre 1992 ;
VU Le décret n°2001-0137/PRE du 04 juillet 2001 portant nomination des membres du Gouvernement ;
SUR Proposition du Ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieure ;
Missions de la commission
L’UNESCO a comme mission principale de « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ».
La Commission Nationale
La Commission Nationale pour l’Education, les Sciences et la Culture est l’organe d’étude, de consultation, d’information et d’exécution de tout projet ou de toute activité relative à l'Éducation, la Science et la Culture.
La Commission Nationale pour l’Education, les Sciences et la Culture de la République de Djibouti a été créée en 2002 avec l’Arrêté n°2002-0487/PR/MENES portant création d’une Commission Nationale pour l’Education, les Sciences & la Culture (CNESC).
Les commissions nationales instituées en vertu de l’article VII de l’Acte constitutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture contribuent de façon effective à faire connaître les objectifs de l’UNESCO, à élargir son rayonnement et à favoriser l’exécution de son programme, en associant à cette action les milieux intellectuels et scientifiques de leurs pays respectifs.
Objet, fonctions et rôles des commissions nationales
Les commissions nationales ont pour fonctions d’associer aux activités de l’UNESCO les divers départements ministériels, les services, les institutions, les organisations et les particuliers qui travaillent à l’avancement de l’éducation, de la science, de la culture et de l’information.
« Chaque État membre définit les responsabilités de sa commission nationale mais en général les commissions nationales favorisent une liaison étroite entre les organes et services de l’État, les associations professionnelles et autres, les universités et autres centres d’enseignement et de recherche, et les autres institutions s’intéressant à l’éducation, aux sciences, à la culture et à l’information.
Elles apportent leur coopération aux délégations de leurs gouvernements à la Conférence générale, et aux autres réunions intergouvernementales convoquées par l’UNESCO, entre autres en préparant la contribution de leurs gouvernements aux travaux de ces réunions ;
Elles suivent l’évolution du programme de l’UNESCO et attirent l’attention des organes intéressés sur les possibilités que peut offrir la coopération internationale et collaborent aux activités liées au programme de l’UNESCO et à l’évaluation de ce programme. Elles assurent également la diffusion des informations provenant d’autres pays et concernant des questions d’intérêt national dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de l’information.
Enfin, elles encouragent sur le plan national les échanges entre disciplines et la coopération entre institutions intéressées à l’éducation, aux sciences, à la culture et à l’information, en vue de contribuer à associer les milieux intellectuels à certaines des tâches prioritaires du développement.